Ces actions, connues sous le nom de « lights off », sont menées par divers collectifs dans nos villes. Pour réduire la pollution lumineuse et les dépenses énergétiques inutiles, ces jeunes amateurs de parkour coupent ainsi l’électricité des enseignes du dehors, en actionnant la manette placée sur le boîtier de sécurité qui se trouve sur la façade. 

Depuis 2018, les magasins ont pourtant l’obligation d’éteindre leurs enseignes entre 1 heure et 6 heures du matin. Une consigne pas toujours bien respectée, comme le démontrent ces actions.

Depuis plus d’un an, entre confinements et couvre-feu, de nombreux citadins se sont rendus compte que de nombreuses vitrines étaient allumées malgré l’interdiction de se promener dans les rues.

Ces jeunes, dès la tombée de la nuit, mettent donc leur passion, le parkour, au service d’une démarche militante. Économie d’énergie, préservation de la faune nocturne, les vitrines éteintes participent ainsi à protéger l’environnement, tout en limitant l’impact de la société de consommation sur l’ambiance urbaine.

Photo de couverture ©TIGER500 via Flickr