Alors que cet été la sécheresse a été particulièrement importante, se pose alors en ville, toute l’importance de l’eau. En Europe, les épisodes de canicule sont d’années en années, de plus en plus nombreux. Alors quels impacts pourrait avoir cette pénurie pour les villes de demain ? Quelles sont les solutions déjà mises en œuvre et celles qui pourraient dans le futur, devenir envisageables ?
Surnommée la planète bleue, la surface de la Terre est recouverte à plus de 70% d’eau, une ressource renouvelable et à première vue abondante. Pourtant, malgré des ressources naturelles suffisantes, près de 600 millions de personnes n’ont actuellement pas accès à l’eau potable. D’une part, parce que les ressources sont inégalement réparties dans le monde, et d’autre part parce que ses diverses utilisations sont inadéquates aux ressources disponibles.
Rappelons quelques chiffres nécessaires à la bonne compréhension de la situation actuelle. L’ensemble des eaux douces représente moins de 3% du volume global de l’eau présente sur Terre, et de ce faible pourcentage qui comprend les glaces et les neiges permanentes, l’homme ne peut en utiliser qu’un tiers. Autrement dit, l’eau douce disponible est contenue dans seulement 0,7% du volume total d’eau présente sur Terre. Et cette quantité reste constante de décennies en décennies grâce au cycle et au renouvellement perpétuel de l’eau. Pourtant, le nouveau terme que l’on emploie “or bleu” pour désigner l’eau, démontre bien sa potentielle future rareté, et tous les défis que celle-ci engendre…
L’eau, un défi majeur
De plus en plus d’études sont menées pour tenter de comprendre et appréhender notre futur. Hypothèses sur les transports de demain, préconisations sur le climat de 2050, des études montrent aussi que Paris pourrait bientôt connaître prochainement les températures actuelles de Barcelone. Tandis que les alertes se multiplient sur le possible épuisement de nos ressources naturelles.
Vitale à chaque individu, l’eau représente un enjeu majeurVers des villes sans eau : quelles solutions ? et mondial. Tout d’abord parce que la population ne cesse de croître, et avec elle, proportionnellement, les besoins et consommations d’eau. Avec près de 7,7 milliards de personnes dans le monde, et des prévisions qui avoisinent les 10 milliards d’ici 30 ans, l’utilisation d’eau va également s’intensifier. D’autant plus que la croissance démographique entraîne une concentration de la population dans des zones urbanisées et densément peuplées, ce qui peut rapidement multiplier les enjeux liés à l’eau.
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