Les coins de rues sont synonymes de surprise. Au large d’un boulevard indéfinissable, qui sait ce que l’autre versant du pâté de maisons nous réserve ? Deux solutions s’offrent alors à nous.

La première est de découvrir la parfaite symétrie du bâtiment, participant à notre fascination. Après un premier côté parfaitement calibré et équilibré, la continuité sans faille d’un immeuble renforce notre intrigue et fait de l’édifice un lieu imprenable et impénétrable, presque insolant.

La seconde issue est celle d’une façade déroutante sans trop de lien avec sa perpendiculaire, qui est quant à elle une bonne surprise. Nous pourrons alors continuer à scruter le bâtiment en découvrant sans cesse de nouvelles techniques architecturales, un nouveau décor, de nouveaux balcons fleuris…

Quelle que soit sa géométrie, les coins de rue ou de bâtiment sont toujours une bonne solution pour avoir une vue d’ensemble sur une infrastructure, quelle qu’elle soit. Si leur arrêtes nous paraissent bien tranchantes et pointues, force est de constater dans ce cas-là, le génie architectural des proportions parfaites et la prouesse technique des bâtisseurs.

Les coins de rue, dans l’imaginaire populaire sont aussi éminemment présents. Une rencontre au coin de la rue, le vendeur de journaux du kiosque du coin, le café faisant l’angle… Les lieux à la croisée des chemins de deux ruelles ou de deux boulevards sont des lieux de passage desquels il nous est difficile de passer à côté. Généralement, ils débouchent aussi sur de larges espaces, rond-points, ou grands carrefours, les coins de rue sont des lieux denses en mouvement. Ils nous sont aussi un point de repère dans la ville, à fortiori dans nos immenses métropoles. Et pour les heureux habitants des immeubles faisant l’angle, le vis-à-vis limité donne une visibilité sans borne et participe à un panorama formidable sur tout ce qu’il pourrait se passer, au coin de la rue.

À flâner dans la ville, les coins de rue nous réservent toujours de bonnes surprises…