Capitale du Kazakhstan depuis 1998, Noursoultan est en effet atypique à bien des égards ! Tout d’abord, parlons climat. Avec 6 mois de gel par an en moyenne, la ville a dû intégrer certains éléments à sa formation. En effet, l’hiver les populations se confinent chez eux et la vie publique s’arrête. À titre indicatif, il s’agit de la capitale la plus froide du monde après la capitale mongole Oulan Bator !
Située au coeur de la steppe kazakhe, la ville se distingue par son architecture unique. Les « starchitectes » Norman Foster ou encore Kishō Kurokawa ont grandement contribués à sa forme actuelle où gratte-ciels et monuments modernistes se côtoient. Très peu de place a été fait à l’histoire et au patrimoine et à ce jour seuls 3 « vestiges » de la période antérieure à l’Union soviétique subsistent : le théâtre Gorki, l’actuelle ambassade ukrainienne et un magasin d’alimentation située derrière celle-ci. Un lien avec le passé en rupture, que l’on retrouve également à travers le nom de la ville.
Appelée Astana (Астана, « la capitale ») jusqu’en mars 2019, le changement de nom de la ville a fait réagir au sein de la population. En effet, Noursoultan n’est rien d’autre que le prénom de l’ancien président de la République Noursoultan Nazarbayev. Une décision qui, symbole absolu du culte de la personnalité, a provoqué de nombreuses manifestations dans la ville, rapidement réprimées par le pouvoir.
Vue aérienne de Noursoultan ©Maxar Technologies CNES/Airbus / Google Earth