Après Atlanta, Boston est la dixième plus importante agglomération des États-Unis. Surtout connue pour l’excellence de ses universités, notamment Harvard, la ville est aussi réputée pour être le berceau historique du pays.
Fondée en 1630, elle est l’une des plus anciennes villes des États-Unis. Son paysage urbain se différencie donc énormément des autres villes américaines : son centre historique a préservé de nombreux édifices de l’époque coloniale, ses rues pavées ne sont pas rectilignes et plusieurs de ses grands axes sont exclusivement réservés aux piétons et aux vélos. Un modèle qui se développe davantage à l’horizontal et qui se rapproche finalement plus du standard européen.
Boston est considérée comme le joyau architectural de la Nouvelle-Angleterre. À l’identique des autres grandes villes de la région, les autorités locales ont favorisé une préservation du bâti ancien pour l’allier aux buildings modernes. L’association donne alors lieu à un mélange architectural atypique entre le style géorgien et victorien des 18ème et 19ème siècle, et le style moderne et contemporain de la deuxième moitié du 20ème siècle.
Bien que la combinaison hétéroclite puisse renvoyer à une certaine harmonie, quelques édifices essuient plus de critiques que d’autres. C’est notamment le cas des bâtiments brutalistes comme l’hôtel de ville “Boston City Hall”. Construit en 1969 par le cabinet Kallmann McKinnell & Knowls, il se présente comme un temple du brutalisme aux formes droites et assumées. Beaucoup le considère comme “froid et hostile”, mais pourtant ses créateurs l’avaient imaginé comme symbole d’un “nouveau monde” moderne et démocratique.
La vague de grands bâtiments brutalistes et modernes n’a donc pas été appréciée de tous, mais peut-être que ces prises de vues révèleront la face cachée (et nocturne) de cette architecture ? Laissez-vous convaincre par toutes les photos de Leon Bredella, que vous pouvez retrouver en cliquant sur la photo ci-dessous :
Crédit photo de couverture ©Leon Bredella