Subliment photographiés ici par le photographe Craig Whitehead dans les rues de Cambridge et Paris, les parapluies font partie de la panoplie de base des urbains dans un grand nombre de grandes métropoles dans le monde.
Parce que même si nous attendons chaque année l’été et le soleil pour retrouver les parcs de nos villes, que serait Londres, Paris, Amsterdam, sans leur ambiance si particulière grisâtre et humide ?
D’ailleurs, malgré leurs images très pluvieuses, elles sont loin de faire partie des villes les plus pluvieuses du monde. On compte en moyenne 106 jours de pluie chaque année pour la capitale anglaise. En comparaison, Miami voit 128 jours de précipitations tomber chaque année !
Et lorsque les gouttes chutent du ciel, ce sont tout autant de parapluies qui s’ouvrent dans les rues, comme un champs de fleurs qui, au contact de l’eau, revivrait, s’épanouirait.
Et plus qu’un rempart à la pluie, les parapluies sont devenus ces dernières années, un rempart aux gaz reçus lors de manifestations, à la reconnaissance faciale… On pensera bien évidemment à la Révolution des Parapluies dans les rues de Hong Kong.
Mais leur utilisation ne s’arrête pas là : elle sert depuis également comme un outil d’attractivité pour nos villes puisque plusieurs d’entre elles recouvrent peu à peu certaines rues de parapluies colorés, créant une véritable canopée. On peut ainsi également y voir une nouvelle forme de rempart créé mais cette fois-ci en réaction aux grosses chaleurs estivales actuelles et à venir…
Alors les parapluies, meilleur rempart de l’urbain ?
Découvrez l’intégralité du projet photographique de Craig Whitehead en vous rendant directement sur son site internet ou sur son compte Instagram en cliquant sur la photo ci-dessous :