En 2020, les livraisons de colis par vélo-cargos ont augmenté de 354%. Une aubaine pour le gouvernement qui compte s’appuyer sur cet engouement pour la cyclo-logistique dans le but de réduire la pollution urbaine, puisqu’un vélo triporteur de 1 500 litres émet 85% de gaz à effet de serre en moins qu’un véhicule traditionnel. De plus, le transport par vélo permet d’éviter la congestion des voies dans les villes les plus denses, d’autant plus depuis le développement des corona-pistes.
Concrètement, ce soutien gouvernemental passera par des subventions dégressives accordées afin d’inciter les transporteurs à passer des véhicules motorisés au vélo-cargo : 2 euros par colis pour les 500 000 premiers la première année, 1,30 euro pour le million et demi sur la deuxième année et 60 centimes pour 3 millions la troisième année. Une initiative qui pourrait aider les villes à lutter contre les effets de plus en plus néfastes du dernier kilomètre.
Ce dispositif ne sera disponible que pour les villes se dotant d’une ZFE (Zone à Faibles Émissions) en commençant par quatre intercommunalités tests déjà engagées ou proche de l’être : la métropole de Grenoble, l’établissement public territorial Paris-Est, l’agglomération d’Angers ainsi que la communauté urbaine du Grand Reims. Le gouvernement semble s’engager durablement dans cette voie de la cyclo-logistique, en annonçant un investissement de 12 millions d’euros et en mettant en avant des initiatives locales, comme celle du cyclomarché de Saint-Sébastien-sur-Loire.
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