L’architecte chinois Wang Shu a été un des premiers à initier un mouvement de réconciliation entre les courants modernes et anciens. Ses constructions aux lignes épurées empruntes des techniques ancestrales sur le campus de Hangzhou en Chine lui ont valu le prix Pritzker en 2012. Cette reconnaissance a permis l’expansion de ce nouveau courant d’architecture, notamment en Thaïlande.
A Chiang Mai, au Nord du pays, l’école internationale Panyaden a créé une salle de sport en bambou en forme de fleur de lotus, symbole de l’enseignement bouddhiste local. Cet élément naturel méconnu en Europe demande très peu d’entretien. Sa croissance et sa transformation requièrent très peu d’énergie tout en étant résistant. En effet, sa durée de vie est d’une cinquantaine d’années, promettant des constructions plus écologiques.
Cette salle de sport de presque 800m² est polyvalente dans son accueil d’activités : futsal, volley-ball, badminton et peut accueillir jusqu’à 300 personnes. Les constructeurs avancent que le bâtiment est entièrement vert de par son empreinte carbone nulle. L’école travaille en effet sur la notion d’ « école verte » et se reconnecte ainsi avec la volonté traditionnelle thaïlandaise de vivre au plus proche de la Nature.