Car peu à peu le temps a tué l’identité de nos villes, leur histoire, leur patrimoine. Nous avons laissé s’éteindre le caractère de nos villes, au profit de nouveaux centres cultivés hors sol, hors histoire, hors contexte.

En périphérie, nous avons reconstitué des morceaux de villes de toutes pièces, appelées centres commerciaux. Aseptisés, ces lieux regroupent, de Béthune à Montélimar en passant par Chollet, les mêmes caractéristiques, les mêmes problématiques et parfois les mêmes paysages. Dans ces zones, les mêmes enseignes sont disponibles. On fait le même tourisme, où que l’on soit en France.

Si comme disait Hemingway, Paris est une fête, les villes françaises sont des spectacles uniques. Béziers, Poitiers ou encore Amiens, chacune d’entre elles a quelque chose à raconter à ses visiteurs. Dans l’analyse de la déprise de ces centres, il a été constaté que les villes moyennes les plus résistantes à cette crise étaient celles qui assuraient une activité événementielle et culturelle riche. Valoriser l’identité c’est aussi retrouver une certaine attractivité tout en évitant l’effet pervers de la gentrification.

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