Les habitants des villes ont d’autant plus souffert des températures élevées du fait que les espaces urbains ne sont pas forcément adaptés aux fortes chaleurs.  C’est pour cela que beaucoup ont d’ailleurs fui les villes, s’exilant le temps de quelques jours ou semaines à l’air plus frais de la campagne.

Beaucoup disent que la canicule de cet été n’est qu’un prémice de ce qu’il se passera dans les prochaines années. Quel impact le dérèglement climatique aura-t-il sur nos modes de vie urbains de demain ? Sommes nous condamnés à redevenir nomade pour fuir les chaleurs urbaines ?

L’urbanisation accrue du XXIème siècle nous fait souvent oublier qu’originellement l’homme est né nomade. Vivant au rythme des saisons, tirer un maximum parti de ce que la nature peut offrir, autant de raisons qui l’ont poussé à se déplacer au gré du temps. L’histoire de sa sédentarisation est lente, tout comme celle de l’histoire des constructions des villes. Pourtant au fil des siècles, ce mode de vie en accord avec la protection de la planète, s’est peu à peu effacé pour laisser place à la construction d’une société sédimentaire, organisée autour de pôles d’activités, qui constituent désormais nos villes.

Mais l’urbanisation accélérée de ces dernières décennies, et ce sur l’ensemble des continents de la planète, a fortement impacté le climat. Elle a engendré la destruction de terres naturelles et de la biodiversité, l’augmentation de la pollution avec une forte concentration des activités humaines, et participe donc activement au dérèglement climatique qui fait désormais partie de nos quotidiens.

Nous voilà face à un dilemme qui risque de s’accentuer dans les prochaines années : faut-il quitter les villes dans lesquelles les effets du réchauffement climatique sont plus importants qu’en campagne ou au contraire faut-il les transformer ?

La ville, un élément inadapté au dérèglement climatique ?

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