Mardi dernier, le 14 juin, la première ministre Elisabeth Borne a réuni les préfets de région et les directeurs des agences régionales de santé pour discuter de la vague de chaleur qui frappe actuellement la France. À cet effet, le gouvernement prévoit de créer un fonds de 500 millions d’euros pour contrer les effets de la chaleur en ville. De quoi, normalement, favoriser le développement d’îlots de fraîcheur par la renaturation des villes et accompagner les collectivités locales dans l’adaptation de leur territoire face au dérèglement climatique. Les fonds seront donc destinés au cofinancement des collectivités locales, qui en expriment le besoin, pour la réalisation de projets verts. 

Avec des températures dépassant très largement les 30 degrés cette semaine, la vague de chaleur est particulièrement précoce et annonce la couleur d’une planète qui se réchauffe. Des inquiétudes se posent aujourd’hui sur ce contexte climatique qui assèche durement les sols et qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur les récoltes et les incendies dans l’Hexagone. 
Finalement, même si ce plan d’action naît rapidement sous la pression de la crise climatique, il aura fallu attendre une énième vague de canicule avant que cette mesure ne soit réfléchie. Et ce alors même que les acteurs de la fabrique urbaine militent et proposent des solutions sur ce volet depuis déjà quelques années.

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