Pendant près de cent ans (de la fin du 19è siècle à la fin du 20è siècle), le site industriel Tour et Taxis a joué un rôle économique très important dans le développement du commerce de la région de Bruxelles. Situé à proximité directe de grands points stratégiques comme le canal, la voie de chemin de fer mais aussi du centre même de la capitale, il est aujourd’hui en grande partie désaffecté et sa surface représente un fort potentiel pour le développement urbain de Bruxelles.
Vincent Callebaut n’est donc pas passé à côté de l’occasion pour y imaginer un de ses projets architecturaux, connus pour leurs ambitions écologiques et leur aspect futuriste. Entre forêt verticale et biocampus, le principe est de combiner les avantages de la campagne et de l’urbain, tout en conservant les bases du bâti historique du lieu mais en y intégrant les technologies et méthodes durables en faveur du développement (panneaux photovoltaïques, vergers communautaires, utilisation du bois…).
Si ce projet n’est pas assuré de voir effectivement le jour, son auteur souligne l’importance de penser davantage à l’intégration des projets urbains et architecturaux dans les enjeux environnementaux. La création d’énergies renouvelables et l’autonomie des bâtiments ne doivent plus être perçus comme étant futuristes, mais bien comme des enjeux autour desquels les projets doivent s’élaborer.