Alors qu’un épisode caniculaire touche actuellement la France, la vie en ville lors de fortes chaleurs est chaque année une épreuve difficile à passer. Une des causes ? Le manque de végétation dans les espaces urbains. Un besoin que les villes commencent à prendre en compte, puisque qu’elles multiplient les aménagements de verdure des espaces publics. Anne Hidalgo annonçait la semaine dernière la végétalisation de 4 sites de Paris d’ici 2020, de quoi profondément transformer le paysage parisien. 

4 sites clés pour la création de forêts urbaines

Le 13 Juillet dernier, la maire de Paris annonçait au journal Le Parisien la création de 4 nouveaux parcs urbains pour la ville. Une nouvelle qui a fait du bruit, provoquant réjouissance et agacement de part et d’autre. Dans une ville où la nature se fait rare, la plantation de nouveaux arbres semble être de bonne augure. 

Pour cela, 4 sites ont été sélectionnés pour connaître d’importantes transformations : le parvis de l’Hôtel de Ville dans le 4ème arrondissement, le parvis de la gare de Lyon dans le 12ème arrondissement, la place derrière l’Opéra Garnier dans le 9ème et les voies sur berge du 4ème arrondissement. 

Sur chaque espace seront plantés arbres et arbustes, de quoi améliorer le confort des usagers, mais également favoriser la lutte contre les îlots de chaleur indissociables de ces espaces minéralisés.

Cependant, des défis techniques restent à relever pour les végétaliser : pour les parvis de l’Opéra et de la gare de Lyon, le dernier étage des parkings souterrains seront comblés de terre, alors que sur le parvis de l’Hôtel de ville et les voies sur berge, les arbres seront plantés en pleine-terre après avoir enlever le bitume. 

Mais quant est-il du reste de la capitale ?

Alors que les grands projets de végétalisation semblent être lancés, certains arrondissements semblent moins favorisés que d’autres. Depuis de nombreuses années, des collectifs issus des quartiers parisiens plus populaires se mobilisent au quotidien pour apporter de la végétation à leurs quartiers. Cependant, ils ne semblent pas être les plus écoutés. La disparition de micro-implantations dans des petits projets urbains est, elle aussi, de plus en plus flagrante. Pourquoi ne pas repenser les échelles d’intervention, et laisser place à l’implication citoyenne, pour faire de la végétalisation urbaine un sujet porté par tous ?

Photo by Jace & Afsoon via Unsplash