Ces parasols apportent un confort non négligeable sur les terrasses, notamment pour les fumeurs, qui depuis la loi de 2006, n’ont plus le droit de fumer dans les lieux publics. Toutefois, ils posent de réelles questions en matière de consommation énergétique et de pollution, et pour cause, on estime que chaque chauffage de terrasse produit plus de 50 kg de CO2 par an… Pour la seule capitale française, on en trouve déjà plus de 10 000.

Pour répondre à cette problématique, la société américaine Amorphica a développé l’ « Urban Parasol », une solution qui a été primée par le label Citymart. Ce projet a pour ambition, à la fois de produire de la chaleur grâce à l’énergie solaire, mais aussi d’aspirer les vapeurs toxiques des cigarettes et des voitures, au moyen d’un matériau spécial.

Dans l’idée, ces « Urban Parasol » seraient adaptés tant aux terrasses de café qu’aux abribus. Ce projet, au design de canopée, est muni de panneaux solaires mobiles qui suivent le mouvement du soleil, d’un système de stockage qui permet d’accumuler l’énergie ou de la réinjecter au réseau, d’un système de chauffage économe en énergie, qui empêche la chaleur de s’échapper, d’un éclairage LED ainsi que d’un matériau absorbant qui évacue la fumée et réduit les nuisances sonores.

Les villes pourrait installer cet « Urban Parasol » dans plusieurs lieux publics, de manière à permettre des économies d’énergie et à apporter plus de confort dans les lieux publics. Un projet audacieux qui mérite d’être suivi de près.

Crédit photo de couverture ©Rudy and Peter Skitterians via Pixabay – Terrasses chauffées à Groningue aux Pays-bas