Le jeune entrepreneur Arthur Kay a fondé Bio Bean en 2013. La start-up propose aujourd’hui une alternative écologique à l’utilisation de carburants fossiles dans les transports de Londres. Avec une consommation quotidienne de plus de 2 tasses par jour, les anglais rejettent chaque année 500 000 tonnes de marc de café, ce résidu des grains de café après son infusion. Mais ce rejet quotidien, qui équivaut en France à près de 38 milliards de tasses, émet dans l’atmosphère un gaz à effet de serre 28 fois plus impactant que le dioxyde de carbone, le méthane.

L’idée est donc pour l’entreprise de Arthur Kay de récupérer ce précieux résidu auprès des boutiques anglaises afin d’en extraire une huile qui est par la suite elle-même mélangée à d’autres carburants d’origine végétale ou animale. Ce dernier cocktail est concocté par le géant anglais des biocarburants, Argent Energy.

Aujourd’hui, 20 % de la flotte des bus londoniens sont dotés de cette alternative. Cette dernière permet de réduire de 10 à 15 % les émissions nocives de carbone. On peut donc espérer qu’elle pourra se faire une place plus importante au sein des transports anglais, puis européens voire mondiaux, puisque le carburant peut également être utilisé dans les taxis, ou d’autres poids lourds. La mobilité en ville pourrait donc peut-être trouver dans cette initiative une solution intermédiaire dans les enjeux actuels de réduction des émissions des gaz à effet de serre.