Un premier plan de ce type avait donc déjà été adopté par la ville, en 2011. Mais 7 années plus tard, plusieurs faiblesses se sont révélées quant à ce premier plan Biodiversité et auxquelles cette seconde édition aura pour objectif de corriger. Principalement, les études réalisées sur le plan de 2011 dénoncent une trop faible opérationnalité des volontés en faveur de l’environnement. C’est-à-dire que les documents législatifs, comme les Plans Locaux d’Urbanisme qui sont des documents de loi devant être respectés, doivent intégrer davantage de règles liés à la biodiversité lors de leur élaboration.

Par ailleurs, la seconde faiblesse principale du premier plan faisait état d’une pédagogie qui n’était semble-t-il pas suffisamment marquée. Celle-ci doit effectivement pouvoir être à destination de tous les acteurs de la ville, depuis les décideurs publics, jusqu’à la population novice ou moins novice en la matière, notamment par le biais d’événements, interventions dans les écoles etc.

Enfin, de nouvelles mesures sont également évoquées afin de favoriser l’épanouissement de la biodiversité en milieu urbain. Parmi celles-ci, l’ambition de planter 20 000 nouveaux arbres d’ici 2020, ainsi que la création de 100 hectares de surfaces bâties végétalisées (toits ou murs). L’agriculture urbaine devra quant à elle être doublée à cette même échance…

En somme, la ville de Paris qui a déjà dévoilé son nouveau Plan Climat, semble se positionner de plus en plus sur le respect de l’environnement et de la biodiversité pour porter ses projets de développement et d’aménagement. D’ici à 2024 avec les Jeux Olympiques, nous pouvons donc espérer que la capitale devienne un véritable exemple pour d’autres villes de France et du monde !

Pour consulter le nouveau plan Biodiversité de la période 2018-2024, cliquez ici !