Ça chauffe, les températures augmentent au sein des différents milieux et espaces terrestres, y compris dans nos villes, et c’est en partie la conséquence de nos activités anthropiques. La prise de conscience des politiques et des populations sur ces enjeux environnementaux n’a jamais été aussi importante. Des actions concrètes sont menées régulièrement et mises en place pour contrer l’impact de cette hausse des températures.

Mais pour nos villes et les acteurs urbains, ce constat reste complexe et originellement, l’urbanisme n’a pas toujours été pensé pour pallier les pics de chaleur. Alors quelle est la situation actuelle en cette période de forte de chaleur ? Quels sont ses impacts sur nos espaces urbains ? Comment nos villes françaises tentent d’améliorer cette situation, et avec quelles solutions ?

Que savons-nous de la chaleur en milieu urbain ?

Avec ces montées de températures, une inquiétude a récemment émergé dans le débat public : les fameux “îlots de chaleur”. Ce phénomène se traduit par un dôme thermique qui crée une sorte de microclimat urbain, au sein duquel les températures sont significativement plus élevées qu’en dehors de la ville. Autant dire que les villes ne deviennent pas un lieu de refuge pour trouver un peu de fraîcheur.

En effet, plus on s’approche d’un centre ville, plus ce dernier est dense et élevé, plus le thermomètre grimpe. Ce constat est très variable et dépend du temps, mais aussi de la situation géographique, climatique, de la couverture végétale présente, ainsi que de la topographie urbaine. Dans certaines conditions, se forme alors un îlot de chaleur qui concentre les températures les plus importantes en milieu urbain. Cela va notamment aggraver les épisodes de canicules qui sont donc plus forts en ville qu’à la campagne.

Un article du journal Le Monde relève d’ailleurs que les températures moyennes en France ont connu une évolution importante d’environ 3°C de 1900 à 2017. Une augmentation progressive de la température bien évidemment liée au réchauffement climatique et qui s’est traduite par d’importants épisodes de canicules. L’Île-de-France a d’ailleurs gagné 1 degré sur les 20 dernières années.

Le constat est donc alarmant. Mais des solutions existent et ont déjà été appliquées pour y remédier, ou du moins atténuer les effets engendrés par les fortes chaleurs. Sur l’intégralité du globe, toutes les villes ne connaissent pas cette problématique à la même échelle et certaines régions ou pays ont ainsi dû y faire face depuis de nombreuses années par des solutions ingénieuses qui pourraient servir d’exemples. Alors, comment contrer ce phénomène qui rend les villes invivables lorsque le thermostat grimpe ? Quelles solutions ont été déjà proposées ? Par quels moyens ont-elles été mises en place ?

Les villes méditerranéennes : un bon exemple pour lutter contre les fortes chaleurs urbaines ?

Pour contrer les désagréments d’étés toujours plus chauds, certaines villes optent pour des techniques d’adaptation. À ce titre, les villes du Sud, qui connaissent ce type d’épisodes depuis plus longtemps, se sont déjà accoutumées à ce type de climat, via l’architecture et systèmes ingénieux et pourraient donc nous en apprendre beaucoup.

Pas question de subir en permanence la chaleur, de nombreuses villes du Sud ont été conçues pour respirer et atténuer les effets de celle-ci en offrant, via les constructions et l’agencement des rues, des zones de fraîcheur. Patios, systèmes occultant les rayons solaires, ventilation naturelle qui traverse les espaces … autant de méthodes et de systèmes qui furent adoptées, de manière très répandue dans le passé, pour rendre la ville plus vivable lors des fortes chaleurs.

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Photo de couverture : En été, les villes souffrent d’une augmentation des chaleurs croissantes ©Ifinnsson via Pixabay