De l’Amérique du Sud à Brest, le téléphérique urbain comme modèle vertueux
En plus d’une cinquantaine d’années, le téléphérique semble bien avoir changé de vocation première : traditionnellement installé dans les stations de ski ou utilisé pour desservir des monuments historiques, comme la Bastille de Grenoble, le téléphérique faisait office d’attraction touristique, transportant skieurs et visiteurs d’un point A à un point B. Désormais, le téléphérique se fait de plus en plus urbain. Il est devenu dans un certain nombre de métropoles mondiales un mode de déplacement indispensable à de nombreux urbains. Mais alors, pourquoi le téléphérique urbain a-t-il réussi à séduire des villes aux particularités variées ?
Tout d’abord, parce que dans une époque où les questions de mobilités sont au cœur de nombreuses politiques urbaines, le téléphérique urbain possède de nombreux avantages. C’est l’un des modes de transport les plus écologiques au monde : il émet en effet aucune émission de CO2 puisqu’il fonctionne exclusivement à l’énergie électrique. Les cabines qui transportent les passagers sont tractées par des câbles actionnés via des mécanismes électriques. Il ne participe qu’à un minimum à l’artificialisation des sols, souvent l’un des principaux fléaux de l’aménagement urbain, puisque son emprise au sol se limite aux pylônes et aux gares d’arrivée et de départ.
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