Câest dans les locaux de la Halle Flachat, que Pascal Goumain a choisi de dĂ©velopper ce projet dâune ferme aquaponique biologique qui sâĂ©tend sur plus de 200m2. Cet Ă©leveur de saumons et de truites a profitĂ© de lâappel Ă idĂ©es de la municipalitĂ© pour faire revivre cet endroit connu pour son architecture mĂ©tallique, il y a trois ans de cela.
Seules les truites y sont Ă©levĂ©es, car ce sont des poissons mieux adaptĂ©s Ă la culture, qui ne stressent pas en milieu artificiel. Si elles ne naissent pas dans la Halle Flachat mais dans le dĂ©partement de lâEure, elles arrivent durant la seconde partie de leur vie dans cette ferme, et sont rĂ©parties dans 6 bassins au total, avant dâĂȘtre traitĂ©es et fumĂ©es sur place. Un moyen dâĂ©viter une trop grande densitĂ© des poissons dans les bacs, renouvelĂ©s rĂ©guliĂšrement, pour garantir un produit de meilleure qualitĂ©.Â
Un systĂšme aquaponique sur la Place Stanislas Ă Nancy – CrĂ©dit photo ©Alexandre Prevot via Pixabay
Ouvert au public depuis le mois de juin, cet espace qui produit Ă©galement choux, tomates, salades et herbes aromatiques, accueille en parallĂšle des ateliers pĂ©dagogiques et des animations, qui sâinscrivent notamment dans certains cours de sciences de la vie et de la terre pour les collĂ©giens et lycĂ©ens de la commune.Â
MĂȘme si les Ă©tudes montrent que ces techniques dâagriculture urbaine restent insuffisantes pour nourrir lâensemble de la population parisienne, elles restent des initiatives qui participent Ă alimenter les circuits courts, crĂ©ent de lâemploi et sâinsĂšrent donc dans un cursus de pĂ©dagogie environnementale pour les villes. Friches industrielles, toits, bĂątiments Ă lâabandonâŠÂ lâagriculture innovante reste malgrĂ© tout une alternative intĂ©ressante pour la reconversion de ces espaces inexploitĂ©s en ville.
CrĂ©dit photo ©ïžxiaowuuuuuuu via UnsplashÂ