Inauguré en 2019, l’Arbre Blanc, œuvre architecturale des architectes Nicolas Laisné, Dimitri Roussel, Manal Rachdi et du japonais Sou Fujimoto, n’a pas son équivalent sur le territoire. Élu en 2020 plus beau bâtiment du monde par le site ArchDaily, l’immeuble ne laisse personne indifférent et a pour ambition de créer du lien : lien entre terre et mer, lien entre ciel et terre, liens entre la culture méditerranéenne et japonaise, comme il est spécifié sur le site du projet :

L’Arbre Blanc, c’est la blancheur éclatante des pierres du sud qui s’allie à la pureté, au raffinement de la culture japonaise. C’est enfin l’exaltation d’une liaison harmonieuse entre l’homme et le monde, entre l’intérieur et l’extérieur, propre à la culture taoïste, qui converse avec la générosité, l’expressivité, la joie de vivre des Méditerranéens.

Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, son architecture si particulière est devenue, en l’espace de quelques années, un nouveau repère dans le ciel montpelliérain. Du haut de ses 56 mètres, l’immeuble comporte 113 appartements, une galerie d’art, un restaurant, un bar et surtout, élément fort de l’architecture, 193 balcons suspendus au-dessus du vide, donnant à la structure sa forme si singulière.

Situé à quelques pas du quartier d’Antigone conçu par Ricardo Bofill, lui aussi tout aussi singulier, l’Arbre Blanc est en passe de devenir une véritable icône pour la ville. Espérons que cet engouement soit durable dans le temps, notamment pour les habitants. On pourrait d’ailleurs constater à ce propos et à ce stade, la faible utilisation des balcons, qui sont pourtant des éléments majeurs du projet.

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Christine Marichy

Toutes les photos présentées nous sont proposées aimablement par ©️Christine Marichy.