Sa pratique du skate était-elle la raison de cette passion des courbes ? À la manière de la planche sur le bitume, Yoon Hyup trace lignes et points avec un dessin spontané, comme guidé par son instinct.

C’est d’ailleurs ainsi que tout a commencĂ© pour le street-artiste. Nous sommes au dĂ©but des annĂ©es 2000 et Yoon Hyup commence Ă  peindre des murs dans les rues. Puis, rapidement, il accompagne mĂŞme des DJs en peignant en direct ses toiles colorĂ©es et graphiques. Ainsi, musique et peinture deviennent, le temps d’un instant, le reflet de l’expĂ©rience de la spontanĂ©itĂ©.

Des paysages urbains qu’il peint en effet de façon fluide et avec une prĂ©cision toute particulière : en un coup d’œil, les perspectives urbaines se dĂ©gagent, les silhouettes uniques des grattes-ciels new-yorkais percent le ciel Ă  l’image de l’Empire State Building si facilement reconnaissable.

Aujourd’hui reconnu dans le milieu, il collabore très rĂ©gulièrement avec l’industrie de la mode (Nike, Uniqlo, HUF…) aussi bien que des collectivitĂ©s, comme le montre sa rĂ©cente installation Ă  Time Square Shanghai oĂą le marchĂ© de NoĂ«l a pris des allures très graphiques. Vous pouvez retrouver toutes ces collaborations directement sur son site Internet.

Dans son travail, on pourrait deviner une forme de continuitĂ© avec le travail graphique et novateur en son de temps de Keith Haring ou encore mĂŞme, un possible lien Ă  Ă©tablir avec le pointillisme de Robert Delaunay dans son Portrait de Metzinger (1906). Tout comme ces deux artistes, Yoon Hyup se sert de la ligne et du point pour traiter d’un coup d’œil toute la complexitĂ© d’un sujet urbain.

Peinture murale de Keith Haring

Robert Delaunay, 1906, Portrait de Metzinger

N’hĂ©sitez pas Ă  en dĂ©couvrir plus en vous rendant directement sur son site ou encore directement sur Instagram en cliquant sur la signature juste ci-dessous :

Yoon Hyup