Depuis plus de 15 ans, le Festival des Architectures Vives donne la possibilité au grand public d’arpenter les rues de Montpellier en découvrant ou en redécouvrant l’architecture caractéristique de la ville. Cet évènement invite les visiteurs à parcourir des hôtels particuliers et cours intérieures privées par la mise en place d’installations artistiques éphémères parsemées dans la ville.
Pour cette 15ème édition, les équipes d’architectes, d’urbanistes et de paysagistes sélectionnés, ont eu pour thématique: la transition. Un thème mettant en avant les difficultés qu’ont aujourd’hui ces acteurs pour co-construire une ville répondant à l’ensemble des problématiques actuelles, au bien-être, au mieux vivre ensemble et à la durabilité.
Ces œuvres ont alors pour objet de sensibiliser et de questionner le grand public sur des sujets urbains les concernant directement et auxquels ils ne penseraient pourtant pas habituellement. Parmi ces architectures vives, on pense par exemple au projet An 4000, conçu par l’atelier Ajo, qui efface le visiteur pour le remplacer par une nature s’étendant à l’infini, grâce à un sublime jeu de miroirs.
L’installation monolithique l’Esthétique du mal, conçue par de jeunes architectes Bordelais, nous a également marqués puisqu’elle questionne notre dépendance à des matériaux obsolètes au temps du changement climatique. Une thématique partagée par l’Atelier Microméga qui nous propose un autre incroyable monolithe intitulé la Venelle Gardiane, cette fois fait de roseaux, tissant des liens entre urbain et rural.
Pour découvrir tous les autres fantastiques projets, rendez-vous sur le site du Festival des Architectures Vives en suivant le lien ci-dessous :