La ville est composée de bâtiments, de murs, de toits et de vitres : des objets inertes, gris et intemporels. Ilias Jaoui, lui, décide de saisir l’éphémère de nos regards. Il capture nos doutes, nos joies, nos peurs et en habille le béton. 

De Paris à Taipei, le jeune Français n’a de cesse de nous prouver que si nos langues et nos cultures sont différentes, nos regards, eux, nous rassemblent. Quelque soit notre âge, nos expressions sont des fenêtres sur nos cœurs. 

Trêve de bavardages, Ilias nous raconte.  

« Les yeux sont un pont entre deux mondes. Entre le soi et les autres. 

Tissant les ondes qui nous structurent, ils relient l’ombre à la lumière. Ils sont une fenêtre sur notre univers, intime reflet de nos lueurs, de nos âmes vacillantes.

Et à déambuler, ivre de notre ville, dans les tumultes grouillants d’individualités, la solitude s’estompe d’un coup d’œil partagé.

Ainsi nous sommes tous liés. Cumul d’instant d’intimité entre deux regards intrigués. 

Les yeux sont le salut citadin d’un entre-tous contre l’entre-soi. 

Alors je les photographie car le tumulte est vie et la ville effervescence. »

Nous vous invitons donc à aller découvrir l’ensemble de son oeuvre sur son compte Instagram, et pour les accrocs de video nous vous partageons son compte Vimeo.

Toutes les photos ont été utilisées et publiées avec l’aimable autorisation de Ilias Jaoui