Située au pied des monts Elbourz dans le nord du pays, Téhéran a une histoire relativement jeune comparée à ses consœurs iraniennes ayant parfois des existences millénaires. C’est en effet lors du changement de dynastie en 1786 que la ville est devenue capitale. Depuis lors, sa population a explosé. Elle a été multipliée par 40, pour compter aujourd’hui 9 000 000 d’habitants intra-muros (15 000 000 pour l’agglomération), ce qui en fait une des aires urbaines majeures de sa région.
Pôle économique iranien important, la ville et notamment son célèbre bazar, dont on retrouve ici certains clichés, commercialisent les tapis et meubles produits sur l’ensemble du territoire.
C’est en compagnie du jeune Omid Armin que nous arpentons les rues de la ville, à la découverte d’une autre facette de la capitale. Entre les malls, le grand bazar datant du XIXe siècle, les allées arborées des nombreux parcs et la plus célèbre Tour Azadi, le photographe nous plonge dans une atmosphère unique, loin des clichés occidentaux.
Malgré la très grande présence de parcs appréciés des habitants (de nombreux jardins appartenant autrefois à des résidences de hauts fonctionnaires ont été rendus publics suite à la révolution), la capitale reste l’une des villes les plus polluées du monde d’après les données collectées par l’AQCC (Compagnie de contrôle de la qualité de l’air de la ville de Téhéran) et le ministère de l’environnement iranien.
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