L’artiste américaine Stéphanie Buer s’arme de peinture et de crayons pour tromper l’œil non attentif. Ses œuvres, ultra-réalistes, représentent des scènes d’urbex (de l’anglais Urban exploration), un terme employé pour désigner l’exploration urbaine de lieux abandonnés ou réappropriés par des collectifs d’artistes.
Au premier regard, nul doute, il s’agit de photographies de paysages urbains abandonnés. Mais en scrutant plus attentivement, on découvre une réalité toute autre : la graphiste fait en effet preuve d’un réalisme tel que l’on confond ses œuvres avec des photographies. Couleurs, matières, formes, tout est maîtrisé à la perfection pour tromper l’œil.
Parmi les subterfuges employés, une maîtrise parfaite des lumières, de la 3D et du street art. Sur les tableaux, en particulier les peintures, les graffitis semblent tout droit sortis de la réalité. Ce réalisme impressionnant tient peut-être à sa grande connaissance des zones d’urbex : c’est en se baladant dans les bâtiments désaffectés de Détroit que l’artiste s’est familiarisée avec le street art et ce qu’elle nomme la « désolation » des bâtiments abandonnés.
Nous vous laissons apprécier ces œuvres étonnantes et impressionnantes ! Pour en découvrir plus, rendez-vous sur le site internet de Stephanie Buer ou suivez la quotidiennement à travers son compte Instagram en cliquant sur la photo ci-dessous :