Tout commence en 1994 au Metropolitan Museum of Art à New-York. C’est en tombant nez à nez avec l’oeuvre de Claude Monet, « La Pie », que la photographe Andrea B. Stone a une révélation. Cette oeuvre la marque profondément : elle attribue d’ailleurs cette date comme le début de son éveil créatif. Peut-on y voir également le début de son intérêt pour le phénomène des reflets dans nos villes ?

La Pie de Claude Monet, entre 1868 et 1869

Cette révélation sonnera le début de son expérimentation artistique et très rapidement son moyen d’expression se dessine autour de la photographie. En mêlant les reflets sur les immeubles vitrés et des couleurs parfois presque acides, le travail photographique de Andrea Stone se place entre la la sobriété de Mondrian avec l’exubérance de Kandinsky.

Avec ses séries de photographies urbaines, la photographe explore la frontière entre l’immobilité et le mouvement, la ligne et la courbe, la réalité et le surréalisme. En s’appuyant sur des clichés colorés, son travail photographique nous entraîne dans un voyage architectural à la rencontre du verre, de l’acier et de la pierre. Elle capture une ville déstructurée et reconstituée entre verre et acier. Découvrez ici la série « Metropolis : European Collection I » issue de ses déambulations dans les grandes villes européennes.

N’hésitez pas à vous rendre sur le site internet de Andrea Stone pour découvrir l’intégralité de ses collections photographiques et à la suivre sur son Instagram ou son Facebook.

Toutes les photos ont été utilisées avec l’aimable autorisation de Andrea Stone