Répartie sur 63 îles, dont une principale, Pulau Ujong, la cité-État de Singapour n’a d’égal sur notre belle planète. Depuis son accession à l’indépendance en 1965, Singapour a littéralement pris son envol pour devenir l’un des moteurs économiques du monde. Ce dynamisme économique a permis à la cité de gagner en population pour atteindre même la troisième place des densités les plus élevée de la planète après Monaco et Macao.
Pourtant, contrairement à la majorité des villes denses, Singapour bénéficie d’une végétation luxuriante qui lui vaut le surnom de « ville-jardin ». Son territoire atteindrait de 47% à 56% de part de végétalisation, ce qui en fait un cas unique dans le monde. Il est vrai que la ville située à la pointe sud de la Malaisie bénéficie d’un climat équatorial, favorisant cette végétation naturellement bien présente. Avec 4 réserves naturelles et 50 autres parcs, incluant deux jardins botaniques, les zones vertes sont omniprésentes (près de 28% de son territoire).
De la végétation indigène et de la mangrove qui entouraient l’île, il ne reste aujourd’hui pratiquement plus rien. Les dynamiques politiques ont cependant volontairement conservé la partie ouest de l’île à l’état naturel en freinant l’étalement urbain et en favorisant la densification de l’existant. Afin de maintenir la présence de cette végétation bénéficiaire au bien-être des habitants, Singapour a rapidement accompagné cette densification avec une architecture particulière où la nature est présente à la base du projet. Le résultat ? Une ville verte, symbole d’un nouvel eden urbain ?
Vue satellite au-dessus de Singapour ©Google Earth