16 950 kilomètres. C’est la distance qui sépare Paris de la ville de Sydney, en Nouvelle-Galles du Sud. D’un point de vue européen, la terre rouge australienne nourrit notre imaginaire d’un idéal d’excursion. L’Australie, nec plus ultra du voyage dépaysant, pays que l’on s’imagine parcourir en grand van aménagé, guitare en bandoulière, allant de plage en plage pour surfer sur la vague, nous paraît bien lointaine et inaccessible.

Et pour cause, s’il vous arrive un jour de voyager en Australie, un vol depuis New-York est désormais direct, en 19h de voyage. Mais depuis la France, vous devrez forcément effectuer, une, deux, voire trois escales avant d’arriver à bon port… L’Australie, cette contrée océanique si lointaine, se mérite. Peut-être en effet que de cet isolement face au reste du monde, la belle Sydney, plus grande ville australienne, cultive le charme de l’inaccessible. Raison de plus pour lui succomber complètement et aller découvrir son hiver austral, déroutant, pour nous autres européens.
Sydney fascine. Premier pôle économique du continent océanien, la modernité de son architecture se mêle harmonieusement avec les anciens bâtiments coloniaux britanniques, le faste de l’architecture victorienne, les immenses grattes-ciels modernes rappelant plutôt les Etats-Unis, ainsi que les grands étendues naturelles dont la Baie de Sydney fait partie et qui laisse sans voix. À l’image de l’architecture originale et peu commune de son opéra, Sydney est en effet une ville aux multiples facettes.

Saviez-vous que le chantier de construction de l’opéra de Sydney, achevé en 1973, a duré plus de 14 ans, que son architecte était danois et que les baies vitrées de ses murs furent importées de France par l’entreprise Saint-Gobain ? Vous n’avez pas fini d’en apprendre sur l’Australie…

Sydney

Construction de l’Opéra de Sydney vers 1970 – ©Aussie~mobs via Flickr


Découvrez en image un paysage inédit. Sydney et son opéra, sa baie, ses beaux jours, ses grattes-ciels et ses plages ensoleillées… bienvenue dans le monde de Némo !