Dans la préfecture de la Touraine, les relations entre modes de transports favorisent les usages entre eux. Au sein même de la ville, 14 lignes de bus sont développées et irriguent l’ensemble de l’espace urbain, et 13 autres desservent même les communes alentours. 1 ligne de tram traverse également la commune du Nord au Sud. Celle-ci est agrémentée en 7 points différents de parcs à vélos, particulièrement attractifs pour les abonnés « fil bleu », le réseau vélo-tram-bus de la commune.
L’existence même d’un abonnement intégrant à la fois l’accès au service cyclable et au service de transports en communs démontre une volonté de développer au mieux l’interaction entre les différents modes de transports urbains : c’est l’intermodalité. Cette intermodalité, qui favorise donc les interfaces vélo – marche – bus – tram, permet de respecter au mieux les besoins de tous les utilisateurs du centre-ville.
En effet, l’objectif est ici de rendre le plus autonome possible les habitants, de manière à leur éviter d’utiliser leurs véhicules personnels à destination du centre-ville. La création d’une facilité de connexion dans le maillage permet à tous de gérer de manière plus efficiente.
Prenons l’image de la ramification d’un arbre, qui représenterait la ville. Atteindre les feuilles (l’école des enfants par exemple) depuis l’extrémité des racines (la maison) entraîne :
1. le transport dans les racines (à pieds de la maison jusqu’au tramway) ;
2. du tronc (le voyage en tramway) ;
3. des branches (le vélo en libre service) ;
4. des brindilles (la marche à pieds après après avoir posé le vélo) ;
5. puis d’arriver (arriver à l’école)…
Cette facilité d’adaptation par la combinaison de transport permet un plus grand nombre de possibilités pour atteindre un endroit spécifique de la ville. On comprend alors qu’une connexion dense de l’ensemble des transports permet de mieux adapter la desserte et les usages de la ville, à travers une bonne cohérence territoriale.