Dans un récent rapport, l’ONG Transport & Environnement a converti les chiffres de la pollution dans les villes les plus visitées d’Europe en nombre de cigarettes fumées par jour, le résultat est terrifiant ! A Paris un promeneur exposé à la pollution respire l’équivalent de 2 cigarettes par séjour de 3 ou 4 jours. A Istanbul ou Prague, c’est 4 cigarettes qui seraient respirés sur la même période par les touristes, soit une par jour !



Si les habitants sont évidemment victimes de cette pollution, les touristes le sont encore plus du fait d’une exposition prolongée dans la rue lors de leurs balades. Ils sont aussi plus sujets aux efforts physiques, ce qui accroit le taux de particules respirées. A ce titre, il peut être parfois plus prudent de s’assurer de la qualité de l’air lorsqu’on s’apprête à faire un peu de sport dans ces villes. Des informations sur la qualité de l’air à Paris sont disponibles sur des sites tels qu’Airparif.






Les véhicules sont la cause principale des émissions de polluants en ville. Une pollution qui durant les périodes de fortes chaleurs se dissipent mal. Un impact du trafic automobile qui est aussi plus important qu’on peut le penser. En effet, les chiffres faussés des émissions de particules par les constructeurs automobiles font sous-estimer les émissions de polluants par les véhicules.



D’après un rapport sur les comportements des citoyens européens en matière d’environnement, publié par la commission européenne en octobre 2017, la pollution de l’air est une des principales préoccupations des citoyens européens dans ce domaine, juste après la question du changement climatique. Détériorer sa santé pour visiter une ville pourrait donc être un risque que certains ne seraient plus vraiment prêt à prendre. Ce qui est d’ores et déjà un problème sanitaire pour les villes va continuer à s’aggraver avec l’augmentation des températures du globe. Il est donc urgent de libérer nos espaces urbains de la pollution pour le bien être des habitants, comme des voyageurs !