Ce qu’il faut donc comprendre dans le cas d’Orléans, c’est que 4 jours sur 5 (c’est-à-dire pour 6 jours de la semaine), l’atmosphère ambiante d’Orléans a un indice ATMO compris entre 1 et 4 sur l’échelle allant jusqu’à 10.

Si le résultat semble certes tout à fait satisfaisant, l’étude de l’évolution des indices ATMO depuis 1998 révèle toutefois une tendance dont l’analyse doit être manipulée avec attention. Un premier regard sur l’évolution de l’indice indique en effet un accroissement du nombre de journées dont la qualité aérienne est qualifiée de mauvaise à très mauvaise : De 0% de jours avec un indice 9 (mauvais) ou 10 (très mauvais) jusqu’en 2006, les valeurs atteignent progressivement jusqu’à 0,8% ou même 1,4% en 2013.

Mais l’évolution constatée n’est pas uniquement négative. Si davantage de journées ont subi une qualité de l’air inhospitalière, notons toutefois que les indices ATMO « bon » et « très bon » ont nettement progressé ces dernières années, puisque les valeurs 3 (bon), 2 (très bon) ont progressé de 31,2% à 45,4% entre 1998 et 2014. Notons une absence de journées avec un indice ATMO de 1.

L’évolution décrite ici pour la ville de Orléans doit en tout cas être perçue de manière globalement positive, puisque quoi qu’on en dise, les valeurs relevées avec un indice peu valorisant restent anecdotiques. Dans la continuité de ce constat, les enjeux environnementaux actuels et à venir doivent en ce sens continuer à être appréhendés au sein de nos villes de manière à garantir une qualité de l’air accueillante et un réel plaisir de se rendre en ville.