L’étude se base sur la mobilité quotidienne de 1 121 personnes, travaillant à temps plein dans les villes de Sydney, Melbourne et Brisbane. Le premier constat révèle un lien significatif entre les trajets de longue durée et le taux d’absentéisme des salariés. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène, notamment le fait que l’utilisation de la voiture soit le moyen de transport le plus stressant pour se rendre au travail. Par ailleurs, la durée du déplacement engendre une réduction du temps libre et une augmentation des frais de transport, qui peuvent impacter le moral, la motivation et donc la performance des travailleurs.
Par la suite, les chercheurs mettent en évidence les bienfaits des modes de transport dits actifs, c’est à dire qui nécessitent une activité physique, sur la productivité au travail. Pour ceux qui en ont l’opportunité, le fait de se rendre à pied ou en vélo sur son lieu de travail pourrait influencer les capacités intellectuelles et la performance.
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Gagner en productivité oui, mais surtout en bien-être ! L’utilisation de modes actifs est largement encouragée par les politiques d’aménagement du territoire, ainsi que par l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie. De nombreuses villes développent une offre variée d’aménagements publics pour faire évoluer les comportements : pistes cyclables sécurisées, vélos en libre-service, liaisons piétonnes ombragées.
Favoriser la marche et le vélo, mais aussi la trottinette ou les rollers permet notamment de réduire les risques de contracter des maladies cardio-vasculaires, ou encore contrairement aux idées reçues, que l’exposition à la pollution urbaine, est 2 à 3 fois plus élevée en voiture pour certains polluants. Prenez donc une longueur d’avance, chaussez vos baskets et mettez vous dans les meilleurs conditions possibles pour passer une bonne journée au travail.
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