Copenhague fait aujourd’hui figure de modèle, avec une réduction de ses émissions de CO2 de 61% depuis 1991. La ville a tout misé sur le vélo comme moyen de déplacement privilégié. Les transports sont en effet une des questions majeures dans la stratégie urbaine de réduction des émissions carbone, avec notamment la diminution du trafic automobile, l’intégration de pistes cyclables et la meilleure efficacité des transports en commun. À Guangzhou, en Chine, ce sont près de 11 200 bus électriques qui circulent désormais dans les rues !
La question des bâtiments plus économes en énergie est également un point important : c’est la stratégie que la ville de Tokyo a adoptée pour entamer sa transition énergétique, grâce à un système de rénovation thermique des bâtiments.
Parmi les villes membres du C40, on compte une trentaine de villes dans le monde qui sont parvenues à faire réduire leurs émissions de CO2 de 22% en moyenne depuis 10 ans. Paris se place légèrement en retrait, avec une réduction de seulement 12% depuis 2004. Toujours est-il que la moyenne de ces grandes métropoles est généralement nettement meilleure que la moyenne des États concernés.
Les 94 « global cities » qui ont aujourd’hui rejoint le C40 représentent une population de plus de 700 millions de personnes. Cette initiative, créée en 2005, laisse aujourd’hui une question en suspens : les métropoles ne seraient-elles pas plus efficaces que les États dans la lutte contre le réchauffement climatique ?
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