La forte croissance démographique urbaine et les effets liés au changement climatique comme la sécheresse sont autant de raisons qui expliquent l’inquiétude des villes du monde entier face à la pénurie d’eau. A l’instar de Beaumont qui a fait creuser une “nappe phréatique artificielle”, de nombreuses villes mettent en place des solutions innovantes pour lutter, à leur échelle, contre ce phénomène. Avant cette année, c’était une tradition de rentrée. Tous les septembres, la piscine Alfred-Nakache, à Toulouse, était vidangée. Mais cette année, après un été de canicule, le maire de Toulouse a décidé de ne pas sacrifier cet or bleu. Il reconnaît que le « réchauffement climatique et tout ce qui se passe, nous amène à nous poser de nouvelles questions, et à trouver des solutions ».
C’est ainsi, que 500 000 litres des 6 100 000 litres d’eau du bassin ont été pompés depuis jeudi, selon Olivier Perez, adjoint au responsable du domaine technique à la direction des sports de la mairie. Il explique que « Pour la rendre propre à l’arrosage, on a arrêté de traiter l’eau à partir du 29 août, et attendu l’évaporation naturelle du chlore qui se fait au contact de l’air ». Cette eau va ensuite être réutilisée pour arroser notamment des jeunes arbres de moins de trois ans qui ont beaucoup souffert de la canicule.
Si cette initiative entraîne des dépenses supplémentaires pour la municipalité, le maire Jean-Luc Moudenc, souhaite la renouveler l’année prochaine en l’appliquant peut-être à d’autres piscines municipales de la ville.
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