Le film se déroule dans une petite commune de 400 habitants, à Faux-la-Montagne, dans le département de la Creuse. Malgré sa petite taille, le village a une très bonne réputation, dynamique, à l’image de sa caserne de pompiers tenue depuis trois générations.
Au cours du film, on est témoin de l’impact de la Covid-19 sur les ruralités. Entre vie au ralenti et traditions qui perdurent, on suit le quotidien de pompiers qui interviennent lors d’un incendie, viennent en aide à une personne positive au virus, ou encore perpétuent le rite annuel de distribution du calendrier, auquel les habitants sont très attachés. Au-delà de leur rôle indispensable de sauveteur, les pompiers sont des acteurs locaux de la vitalité des villages.
L’hôpital le plus proche est à une heure de route, et les infrastructures de circulations, peu larges, ne permettent pas d’effectuer des interventions rapides. La présence de la caserne est donc vitale pour le village. Par ailleurs, cette dernière prouve chaque année son attractivité en accueillant de nouveaux volontaires désireux d’être formés.
En effet, l’enjeu de maintenir un effectif suffisant de pompiers en zone rurale peut parfois s’avérer complexe car beaucoup de néo-ruraux ne travaillent pas sur leur lieu de résidence. Aussi, le Sénat a mis en place de nombreuses dispositions officielles pour permettre la compatibilité entre activité professionnelle et volontariat. Par exemple, une convention avait été signée dans le Tarn en 2018, pour permettre aux agriculteurs d’être formés et de rejoindre les rangs des sapeurs-pompiers.
Crédit photo de couverture ©Julien Maury via Flickr