Avant que la crise sanitaire ne confine tous les français, la campagne des municipales 2020 a vu de nombreuses annonces en faveur de villes plus écologiques. Une forêt en plein coeur de Paris ou à Toulouse ? Des immeubles en bois dans le centre de Bordeaux ou à Strasbourg ? Des autoroutes pour vélos à Grenoble ? 

Nous nous étions posé une question : Est-ce que les candidats aux municipales peuvent réellement lutter contre le changement climatique ? Découvrez notre réflexion sur le sujet en vidéo !

Avertissement : Vidéo réalisée avant le confinement, elle devait être publiée dans l’entre-deux tour des municipales. 

Pour répondre à cette question, nous avons interviewé Zoé Lavocat du Réseau Action Climat. Pour le premier tour des municipales, l’association avait décrypté les programmes de 40 candidats de 10 villes : Rouen, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lille, Paris, Strasbourg, la métropole de Lyon, Nice et Marseille. Ces villes ont été choisies car elles sont au cœur des métropoles les plus émettrices de gaz à effet de serre (source WWF). 

Mobilités, logement, alimentation, urbanisation, gestion des déchets, ces différents engagements ont été passés au peigne fin par l’association. L’objectif était de sensibiliser sur la question climatique, faisant d’elle le prisme de lecture des programmes. L’urgence d’atteindre d’ici 2050 une neutralité carbone inscrit ces municipales comme un enjeu crucial pour la lutte climatique.

À l’heure du second tour, il nous semblait important de revenir sur cet enjeu, pour donner quelques clés permettant de questionner l’approche de la transition écologique de certaines propositions. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Photo de couverture chuttersnap via Unsplash