Le 18 mai dernier, la tour SEG Plaza de Shenzhen, de 291 mètres de haut, a mystérieusement tremblé, inquiétant les 15 000 personnes à l’intérieur tout autant que le gouvernement chinois. Si ce phénomène n’a heureusement causé aucun blessé ni aucune destruction, il a entraîné un retournement de situation dans la multiplication sans fin de bâtiments de grande hauteur dans le pays. On peut, tout de même, se demander si cette décision n’a pas également été prise face à l’offre excédentaire d’espaces de bureaux dans les villes chinoises.
En effet, après plus de 30 ans de construction ininterrompues, la Chine a érigé plus de gratte-ciels dans cette période que les Etats-Unis durant tout le vingtième siècle ! À l’époque du développement du télétravail et de la pandémie mondiale, il n’est pas étonnant que cette folie des grandeurs touche à sa fin.
Quoi qu’il en soit, les nouvelles règles sont les suivantes : interdiction de construire des tours de plus de 500 mètres de hauteur, limitation stricte des bâtiments de plus de 250 mètres et réglementations très strictes pour les édifices de plus de 100 mètres, notamment vis-à-vis de la sécurité incendie. Une décision forte dans le pays possédant 44 des 100 plus grandes constructions mondiales, et dix tours de plus de 500 mètres.
Photo de couverture Pinnacle Height/Unsplash