Dans le cœur du XXème arrondissement de Paris, au 10 rue Julien Lacroix, le premier magasin parisien d’Envie vient de s’installer. Acteur associatif spécialisé dans l’insertion par les métiers de l’économie circulaire, l’association Envie a pour vocation depuis 1984 la limitation des déchets et l’accompagnement vers des modes de consommation durables. Avec l’ouverture du magasin Envie le labo, cet acteur majeur de l’économie circulaire franchit donc un nouveau pas dans le développement de ses activités. 

Un bâtiment exemplaire en termes d’empreinte environnementale

Avec ces 560 mètres carrés, Envie Le Labo est d’abord la preuve qu’il est possible de construire et d’aménager des bâtiments respectueux de l’environnement en dépit de la contrainte budgétaire. En privilégiant la récupération de matériaux localement, le bâtiment a ainsi pu faire l’économie de 20 tonnes de matériaux neufs.

Une maison de l’économie circulaire et solidaire

Installé dans un quartier populaire, l’éco-lieu à une double fonction. Organisé comme un magasin classique, il permet à des populations précaires de s’équiper en électroménager à moindre prix : four, plaques, lave-vaisselle, micro-ondes, lave-linge, sèche-linge etc… Garantis un an, les appareils qui y sont vendus ont été remis en l’état dans l’atelier d’insertion Envie de Trappes.

Mais plus qu’un magasin, l’éco-lieu est un lieu d’échange autour de la question du réemploi. Ainsi, il est par exemple possible d’apporter votre petit appareil électroménager en panne, pour obtenir un diagnostic de réparation ou le laisser pour qu’il soit recyclé. Des visites pédagogiques et des ateliers de sensibilisation accessibles à tous commencent aussi à être organisés.

Des objectifs ambitieux 

Ce nouvel éco-lieu est une initiative qui devrait permettre de diversifier les activités existantes et le tissu commercial du quartier populaire de Ménilmontant. L’association table sur la création de 14 emplois, dont 8 en parcours d’insertion sociale et professionnelle dès la première année de son déploiement. L’objectif est également de réussir à collecter 500 tonnes de déchets issus d’équipements électriques et électroniques.

Photo de couverture via Pxhere.