Pourvu de sept micros-capteurs fabriqués par l’entreprise nantaise Atmotrack, ce curieux nuage se pare de couleurs vertes, jaunes ou oranges en fonction du taux de pollution, et informe également sur la pollinisation de l’air. Le mobilier, baptisé Bean Cloud, est autonome en énergie et fonctionne notamment à l’aide de petits panneaux solaires. Cette expérimentation est conçue par l’entreprise Design9, et est inclue dans un projet plus global d’évaluation de la qualité de l’air, déployée jusqu’en 2021. L’idée serait, à terme, de développer ce dispositif sur un plus long terme, et dans d’autres quartiers de la ville.
Pendant la durée de cette installation, l’association Air Pays de Loire, qui participe également au projet, organise des ateliers de sensibilisation sur le thème de la pollution et de la qualité de l’air à destination du grand public. Enfin, l’avis et les impressions des passants à la fois sur le nuage, mais aussi sur leur perception de la qualité de l’air, sont recueillis par la Samoa, qui pilote le projet d’ensemble. Start-up, industriels, pouvoirs publics et usages sont donc tous impliqués dans l’action contre la pollution de l’air.
Ce petit nuage désormais bien intégré au paysage urbain, au bord de l’eau, est doté d’un banc pour que les passants puissent s’y arrêter. Une idée originale et poétique, qui fait suite à l’appel à projets lancé par la Creative Factory, pour tenter d’améliorer la qualité de vie en ville.
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