Ces lois, portant engagement national pour l’environnement, préconisent une utilisation modérée des moyens artificiels d’éclairage lorsqu’il fait nuit. Les études se succèdent en effet en ce sens : l’éclairage nocturne entraîne une modification profonde des rythmes biologiques des espèces environnantes et l’impact peut être dévastateur pour certaines d’entre elles.
En 2016, la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages reconnaît le monde nocturne comme un élément à part entière du patrimoine commun de la nation et affirme la nécessité de le protéger de la pollution lumineuse dont il est encore souvent victimes. La gestion de la lumière le long des trames vertes et bleues notamment, devient ainsi une priorité pour préserver la biodiversité qui les constitue. Seulement, si les risques de cette pollution sont davantage connus et que des actions sont aujourd’hui préconisées pour mieux adapter l’éclairage, l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN) dénonce un véritable manque juridique en matière de protection de l’environnement quant aux effets néfastes d’une luminosité abusive.
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