Il s’agit du jour où la consommation annuelle de l’humanité en ressources écologiques dépasse la capacité de la régénération de la Terre, nommée bio capacité. Pour résumer, alors qu’en 1970 la terre suffisait à combler l’empreinte écologique de la population mondiale, aujourd’hui il faudrait 1,7 planètes terrestre pour éponger notre consommation des ressources, et même 2,8 Terre si toute l’humanité vivait comme les français.

Ce double constat, celui d’un changement climatique sans précédent et d’une accélération de notre pression sur les écosystèmes liée à notre consommation toujours plus importante des ressources terrestres, mène de nombreux professionnels à questionner la manière de faire nos villes et nos territoires. Plusieurs mouvements écologiques se sont succédés : de la smart city, qui utilise la technologie pour la maîtrise des consommations par exemple, à la ville durable, qui développe différents principes dans un objectif de développement durable. Sans oublier l’ensemble des démarches citoyennes très inventives, ambitieuses et humaines, mais qui dans la majorité des cas ne parviennent pas à dépasser l’échelle locale.

Depuis quelques années, avec le mouvement Colibris notamment, est en train de naître une philosophie encore plus engageante, celle d’une écologie retrouvée dans la sobriété, cherchant à tendre vers le moins, le mieux, le nécessaire, à contrario du superflu, pour aller vers une société plus écologique, qui sait prendre en compte la nature, ses limites et sa richesse pour des territoires plus durables.

Alors la sobriété heureuse est-elle possible pour nos villes ? Quelles sont les solutions possibles pour une frugalité heureuse pour nos villes ?


Le jour du dépassement mondial toujours plus tôt au fil des ans ! ©overshootday.org

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