En plein cœur du 9arrondissement de Paris, 40 boulevard Haussmann, difficile d’imaginer une centaine de personnes en train de patiner sur la glace pendant la période de Noël. C’est pourtant ce qu’a proposé le magasin des Galeries Lafayette dans la capitale, au cours du mois de décembre. Les curieux étaient invités non pas à l’intérieur, ni au sous-sol du magasin, mais… sur le toit de l’immense bâtiment haussmannien. Et ils sont venus nombreux !

Alors que la surface du sol parisien est comptée, voire millimétrée (le prix au mètre carré à Paris est de, rappelons-le, 10 400€ en moyenne) comme c’est déjà le cas dans de nombreuses métropoles mondiales, il s’agit désormais de réinvestir le bâti existant et d’en utiliser toutes ses dimensions. Ainsi, depuis plusieurs années, on voit des projets d’occupation de toits se multiplier et investir les hauteurs de diverses façons. Parmi les nombreux exemples, l’école d’Architecture à Nantes accueille un cinéma à ciel ouvert, tandis qu’à Angers, les toits de la patinoire accueillent des panneaux photovoltaïques ainsi qu’une centrale électrique.

Habiter, jardiner, se divertir ou se restaurer sur un toit est un concept original. Les différents usages des toits ne cessent de se répandre et le terme souvent employé de « cinquième façade » parle de lui-même : les toits sont devenus des espaces attractifs pour un concept novateur en devenir. Urbanistes et architectes se donnent d’ailleurs à cœur joie de les investir et de conceptualiser de nouvelles formes pour ces espaces littéralement « hors du commun », ou en tout cas au-dessus du commun.

toit à Paris

Un toit parisien aménagé et végétalisé – source : cocoparisienne via Pixabay

Le constat s’est opéré d’ailleurs à la suite de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le soir même, architectes et designers dévoilaient leurs mille et un projets de nouvelles toitures, vertigineux. Espaces originaux à investir ou terrains facilement dissimulables, comment cette « cinquième façade » est-elle appréhendée ? De quelle manière nos modes de vie urbains en sortent-ils modifiés ?

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