Par ailleurs, il semblerait que la tendance soit à l’institutionnalisation de ces modèles, avec des partenariats créés entre les villes et propriétaires fonciers. Il s’agit en effet de réinvestir de nouvelles friches afin d’impulser un renouveau de l’attractivité des territoires. Le modèle des friches ne serait-il pas en train de devenir un élément de marketing territorial ?
Définie par le site expert Géoconfluences, une friche est un terrain ayant perdu sa fonction et étant momentanément laissé à l’abandon. Elle combine de fait, plusieurs enjeux pour les acteurs responsables de sa requalification. Les friches représentent tout d’abord une réelle opportunité foncière, autant pour les propriétaires de terrains que pour les collectivités et exploitants du futur projet. En effet, le foncier disponible en ville, étant de plus en plus rare, les friches sont devenues de véritables ressources à exploiter intelligemment. Elles permettent aux propriétaires de rentabiliser leur investissement et aux collectivités et exploitants de redynamiser un territoire en réactivant un lieu autrefois délaissé.
C’est également une solution pour répondre à la croissance démographique et aux besoins des villes, notamment de celles ayant la nécessité de multiplier les constructions de logements et d’équipements. Ainsi, plutôt que d’amplifier l’étalement urbain, la reconversion de friches permet de redonner à un espace une vocation, d’y créer de nouveaux usages et de faire émerger une vie de quartier sur des terrains qui n’étaient plus utilisés, ni animés.
L’Espace Darwin dans l’ancienne caserne Niel à Bordeaux ©A1AA1A via Wikipédia
Enfin dans certains cas, lorsque les professionnels de l’aménagement du territoire s’intéressent aux friches urbaines, leur action peut permettre de valoriser le patrimoine d’un site en le réhabilitant. Ainsi, la friche maintient sa mémoire industrielle, ferroviaire, portuaire ou de bâtiments publics tout en se modernisant et se réinventant.
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