D’ici le printemps 2018, un arrêté et des actions pour la protection du ciel et des écosystèmes nocturnes seront lancés. Si le bruit constitue l’un des angles majeurs, la pollution lumineuse est tout aussi centrale dans cette démarche. En ce sens, Nicolas Hulot souhaite une “mobilisation de l’ensemble des exploitants d’installations lumineuses afin de déterminer les outils, y compris réglementaires, qui pourraient être mis en place pour aller vers plus de sobriété sur les autres sources d’éclairage non couverts par la réglementation en vigueur”.

En effet, face au défi climatique que nous devons relever, l’éclairage est un sujet, bien qu’il ne représente en moyenne que 19% de notre consommation d’électricité globale. En France, l’éclairage représente 10% de notre consommation. Pourtant, comme dans chaque domaine, nous avons notre part du colibri à faire. Pour que l’éclairage contribue au développement durable, nous devons d’abord choisir un matériel de qualité. Cela concerne la source lumineuse, mais aussi l’appareillage.

Pendant longtemps, nous avons utilisé, et utilisons encore des lampes SHP (Sodium à Haute Pression) pour l’éclairage public. Sur plusieurs points, celles-ci se révèlent aujourd’hui inaptes à la contribution de notre bon développement. En effet, les moins-values sont multiples. D’abord, ces ampoules produisent de la chaleur, ce qui est nocif pour notre environnement. 95 % de l’énergie créée est dégagée en chaleur et 5 % est utilisée pour éclairer. Une équation somme tout très peu profitable pour notre planète mais aussi pour notre porte-monnaie.

A l’inverse, le marché de la LED a le vent en poupe depuis quelques années.

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