Pendant l’été 2017 par exemple, plusieurs jeunes ont pu participer à un atelier de street-art de 9 jours, lors duquel des fresques murales ont été réalisées à l’aide de l’artiste KEJO. L’atelier s’est déroulé dans les jardins d’Emmaüs à Esteville, en Normandie. L’objectif était non-seulement d’apprendre des techniques de street-art aux enfants, mais bien de leur ouvrir les yeux sur les fonctions de la fondation Abbé Pierre (qui a fondé Emmaüs) et sur l’ampleur du mal-logement en France.
Plus récemment, le 18 Octobre 2017, ce sont des artistes musiciens et chanteurs qui ont participé à un concert organisé par la fondation Abbé Pierre à la Cigale (Paris), lors du festival « Abbé Road ». Parmi ces artistes, Black M, Georgio, Bigflo et Oli et d’autres ont pu donner de la voix pour ouvrir les oreilles des spectateurs et défendre la cause du logement, dont certains connaissent personnellement les enjeux.
Ces deux événements engagés sont le symbole d’une prise de conscience collective concernant la situation du logement en France, où plusieurs centaines de milliers de personnes sont encore mal-logées…
Hip-hop, rap, graffiti… le message véhiculé par ces arts populaires a historiquement l’ambition de dénoncer des situations alarmantes. Avec la question du mal-logement et l’émergence des arts de rue, il faut espérer que les yeux et les oreilles de tous pourront continuer à s’ouvrir et permettront d’apporter des solutions innovantes, des solutions qui viennent de la rue pour éviter que les gens y dorment.