Depuis des siècles, la place est le lieu d’expression du collectif, elles sont également le reflet des attentes sociales et citoyennes. Pour l’appel à projet parisien « Réinventons nos places », 2017 a marqué le lancement des travaux et des premières réalisations concrètes. Après avoir passé plusieurs mois dans la concertation et la conception, les divers acteurs de la ville se sont saisis de leurs marteaux-piqueurs et de leurs scies à bois. L’objectif ? Créer des lieux pour tous, apaisés, apaisants et conviviaux. Pour cela, ces points de convergence, de rencontre, doivent redistribuer leur espace de manière équitable entre les différents usagers. En effet, aujourd’hui, au sein de ces places, les voitures représentent 7% de la part modale. Pourtant, elles occupent 77% de l’espace, dans une société qui tend à sortir la voiture de ses centres urbains. Pour ce faire, ces sept places désignées doivent être repensées.

Au sein de l’appel à projet et au moment de la phase de concertation, diverses attentes ont été énoncées, que ce soit de la part de la Ville de Paris, des collectifs élus pour la gestion de projet, des habitants ou des usagers en général. De quoi ces attentes sont-elles le nom ? Quelques mois après le lancement des travaux, à quoi ressemblent ces places ? En quoi leurs évolutions au cours du temps ont-elles suivi les usages et la part de symbolique qui leur étaient associés ? Nous avons tenté d’y répondre en nous penchant sur l’évolution et le devenir de l’une de ces sept places, et non des moindres, celle de la Nation.

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