Lancé en octobre dernier, le site permet à chaque riverain de s’exprimer sur le type de commerce qu’il aimerait voir s’implanter, dans chaque local inoccupé d’un quartier donné. Grâce à ce dispositif, les citoyens sont pleinement intégrés à la fabrique commerciale de leur ville. Des informations qui pourraient permettre à chaque ville de lutter contre la vacance commerciale.
Cmarue vise à redynamiser l’offre commerciale d’espaces dont le sort relève des pouvoirs publics, où vous positionnez-vous dans ce jeu d’acteurs ?
Si la réglementation commerciale relève des pouvoirs publics, l’activité commerciale relève de l’initiative privée. Face à la vague de désertification commerciale, les pouvoirs publics tentent, en effet, de mettre en place des démarches de revitalisation visant notamment à identifier les besoins des habitants. Il n’appartient pourtant pas au pouvoir public d’innover et de développer des solutions technologiques pour favoriser la consultation citoyenne. Nous sommes donc des entrepreneurs sensibles aux questions de la vie publique et du lien social. Cmarue offre un service de recensement aux pouvoirs publics, un pouvoir d’action aux citoyens et une visibilité aux futurs commerçants, qui pourront mieux envisager la demande et adapter leurs services.
Pour le moment, le dispositif est en phase de test dans le 19e arrondissement parisien, mais pensez-vous qu’il puisse être transposable à l’écosystème des centres de villes moyennes ?
En effet, depuis fin septembre, notre procédé était en phase d’évaluation dans le 19e arrondissement parisien pour une période de trois mois. Notre ambition est de développer un outil pour faire la ville ensemble et de manière plus humaine, en remettant l’habitant au cœur des concepts d’urbanisme commercial.
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