Quand on connaît l’importance actuelle de l’automobile pour se déplacer dans des métropoles qui s’étalent de plus en plus, on se rend également compte que les enjeux liés à la mobilité urbaine deviennent plus importants dans les politiques de développement urbain. En effet, on observe que les grandes villes tendent à vouloir réduire l’usage de la voiture dans leurs centre-villes, de manière plus ou moins marquée.
Dans un souci de qualité environnementale, mais aussi de meilleur partage des espaces publics, des mesures de sensibilisation apparaissent à destination des habitants, et les villes contraignent petit à petit la domination de la voiture dans les centres, au profit des modes déplacement doux. Cela passe une véritable démarche et un renouvellement de la manière de penser la conception urbaine.
Alors si les collectivités souhaitent limiter l’usage des voitures individuelles, l’objectif est que les 22 % de ménages sans voiture personnelle aient les mêmes possibilités pour pratiquer la ville que le reste de la population. Ce constat laisse même à penser que les villes pousseront les utilisateurs quotidiens de voitures à changer leurs habitudes s’ils souhaitent continuer à profiter pleinement d’un monde urbain partagé.
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