Les mois de mars, avril et mai derniers, ont été de loin les mois les moins pollués pour la capitale : sur la période de confinement, les concentrations en NO2 ont connu une diminution de 60 % par rapport aux mêmes périodes de 2017, 2018 et 2010. Pour cause, le niveau de dioxyde d’azote, causé majoritairement par le trafic routier, a drastiquement diminué avec l’arrêt quasi total des voitures dans les rues de la capitale. Mais la reprise des activités urbaines, depuis le 11 mai dernier, a engendré le doublement des taux de pollution enregistrés pendant le confinement, faisant de Paris la ville d’Europe où le rebond de pollution a été le plus prononcé selon le CREA, un institut indépendant international situé en Finlande.
Et la ville fait exception face à ses voisines européennes : le retour de la pollution est plus bien plus faible à Madrid (+ 49 %), Londres (+ 34 %) ou Munich (+ 34 %) et quasi nul à Berlin (+ 4 %).
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Mais alors à quoi est dû cet écart ? Il semblerait que Paris soit la ville où la pollution a le plus diminué pendant le confinement (environ 60% de moins, alors que pour Londres les mesures ont signalé une diminution de 30 %). Il semblerait également que la capitale souffre d’un retour des voitures privées dans ses rues par crainte de ses habitants de prendre les transports en commun souvent bondés. En espérant que cela ne devienne pas une habitude …
Photo de couverture Louis Paulin via Unsplash