Comment est né le projet 1000 cafés ? Après quel constat ?

“Le programme 1000 cafés a été présenté et retenu dans le cadre de l’Agenda rural, un plan d’actions à destination des territoires ruraux, mis en place par le gouvernement fin 2019, “pour conforter la redynamisation des campagnes et soutenir les initiatives locales”. Afin de mener à bien ce projet, nous sommes donc accompagnés par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, anciennement nommée CGET, le Commissariat général à l’égalité des territoires.

1000 cafés est né de deux constats. Le premier fait suite au mouvement des Gilets Jaunes de 2018. Nous nous sommes interrogés sur le manque de lieux de rencontres dans les territoires dévitalisés et en marge des grandes villes. Plutôt que sur les ronds-points, s’il y avait eu des cafés, ce mouvement aurait-il pris place dans ces lieux fédérateurs ? Nous avons pu constater que nos territoires ruraux, nos petites villes, perdaient ces espaces d’échanges, qui permettent aussi des interactions sociales sur la durée.

Zudausques, petite commune de 864 habitants dans le Pas-de-Calais
Source : 1000 cafés – Ulysse Airieau

Le deuxième constat est qu’il existe aujourd’hui 35 000 communes en France, et 26 000 d’entre elles n’ont plus de cafés. Or pour nous, ce lieu simple et accessible, c’est la porte d’entrée indispensable pour recréer des lieux de convivialité. Le café est plus qu’un commerce classique, où l’usager ne fait que passer. Il est un espace à investir, où l’habitant se pose, y passe du temps.”

Quelle est concrètement votre méthodologie d’accompagnement ?

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